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Le brut quasi-stable à New York avant les chiffres sur les stocks US

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(reprise de la veille)


New York - Le pétrole a terminé quasi-stable à New York mardi, les investisseurs restant sur la réserve à la veille de la publication des chiffres sur les réserves de brut aux Etats-Unis, premier consommateur mondial d'or noir.

Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en février a lâché 4 cents pour s'établir à 93,15 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février a fini à 111,94 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 54 cents par rapport à la clôture de lundi.

En l'absence de nouvelles majeures liées au pétrole, les mouvements sur le marché sont restés très modestes, a observé Bart Melek, de TD Securities.

Les courtiers attendaient surtout les chiffres des réserves américaines de brut aux Etats-Unis, qui ont enregistré la semaine précédente le recul le plus important en une décennie, de 11 millions de barils, a noté M. Melek.

Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires, le département américain de l'Energie (DoE) devrait faire état mercredi d'une hausse de 1,6 million de barils des réserves de brut aux Etats-Unis sur la semaine achevée le 4 janvier.

De leur côté, les stocks d'essence sont attendus en hausse de 2,3 millions de barils et les réserves de produits raffinés (dont le gazole et le fioul de chauffage), très surveillées durant la période hivernale, en hausse de 1,1 million de barils.

Au vu de l'ampleur du recul de la semaine dernière, le marché semblait réticent à opérer tout mouvement dans un sens ou dans l'autre avant la diffusion du rapport du DoE, a remarqué Matt Smith, de Schneider Electric.

Dans l'ensemble, il y a une offre surabondante de brut sur le marché physique mondial face à une demande toujours tempérée par le ralentissement de l'économie mondiale et cela maintient un frein pour les cours du baril, a souligné de son côté Fawad Razaqzada, analyste du courtier GFTM.

Le léger recul des prix du pétrole a toutefois été limité par les prévisions météorologiques.

Des températures plus fraîches que prévu sont attendues en Amérique du Nord alors que le climat est déjà très froid en Europe, et cela soutient les cours du pétrole, dans le sillage des prix des produits raffinés, a expliqué Phil Flynn, de Price Futures Group.

Par ailleurs, selon lui, l'annonce du niveau record atteint par le chômage en zone euro, qui s'est établi à 11,8% de la population active, contre 11,7% en octobre, favorisait les attentes d'une poursuite de la politique accommodante menée par la Banque centrale européenne (BCE), pour stimuler l'économie et la demande.

L'institution tient jeudi sa réunion de politique monétaire, suivie par la traditionnelle conférence de presse de son président Mario Draghi.

rp



(AWP / 09.01.2013 06h21)


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