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Le brut recule à New York, incertain sur la Grèce et le budget américain

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(reprise de la veille)


New York - Les cours du pétrole ont terminé en baisse lundi à New York, les courtiers, nerveux pour la demande en brut, guettant l'issue d'une réunion des créanciers de la Grèce à Bruxelles et observant avec prudence la reprise des discussions à Washington sur le budget américain.

Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en janvier a lâché 54 cents à 87,74 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour même échéance a fini à 110,92 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en baisse de 46 cents par rapport à la veille.

La séance a été calme, les investisseurs restant sur leur réserve en attendant de connaître les nouveaux développements sur la Grèce et sur l'avancée des négociations entre républicains et démocrates aux Etats-Unis, a souligné Michael Lynch, de Strategic Energy and Economic Research.

Les ministres des Finances de la zone euro se sont réunis lundi à Bruxelles, en présence de la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde et du président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi, pour discuter du versement d'une nouvelle tranche d'aide financière à Athènes.

Si les responsables décidaient de reporter à nouveau une décision sur ce soutien, cela alimenterait les incertitudes sur la résolution de la crise persistante dans la zone euro, de mauvais augure pour l'économie de la région.

De l'autre côté de l'Atlantique, les parlementaires américains revenaient à Washington après une semaine de congés, liée à la célébration de Thanksgiving, avec l'objectif de trouver un compromis avec le président Barack Obama sur le budget.

Faute d'accord se mettraient automatiquement en place début janvier des hausses d'impôts et des coupes budgétaires massives, qui risqueraient de miner l'économie encore convalescente du pays, premier consommateur de brut de la planète.

Pour l'instant les déclarations sur les négociations ont été plutôt positives et le marché a récompensé cela, mais il se tient prêt à sanctionner tout accroc dans l'avancée des discussions, a remarqué John Kilduff, d'Again Capital.

Les cours du brut subissaient aussi selon lui les prises de profits des opérateurs après la hausse des prix observée en fin de semaine dernière.

La baisse du baril de pétrole restait toutefois limitée par les inquiétudes sur la situation au Moyen-Orient et la crainte de perturbations de l'offre de brut dans la région.

Les manifestations prennent de l'ampleur en Egypte après la décision du président (Mohamed) Morsi de s'accorder les pleins pouvoirs et cela fait craindre une nouvelle flambée de violence, a souligné Phil Flynn de Price Futures Group.

Le chef d'Etat égyptien, qui s'est octroyé jeudi des prérogatives élargies, devait rencontrer le Conseil suprême de la justice pour chercher à sortir de la plus grave crise depuis son élection.

Ses adversaires ont déjà appelé à des rassemblements concurrents à travers le pays.

Les Frères musulmans en Egypte ont de leur côté annulé leur appel à une action de soutien à M. Morsi afin d'éviter des affrontements avec les autres manifestants.

Les opérateurs restaient de plus attentifs à la situation au Proche-Orient, où des tirs israéliens dirigés vers la bande de Gaza ont fait un mort et 19 blessés vendredi, et blessé un Palestinien dimanche.

Mais le respect du cessez-le-feu mis en oeuvre mercredi après une semaine d'hostilités meurtrières entre l'armée israélienne et le Hamas palestinien redonnait un peu de confiance aux opérateurs, a souligné M. Lynch.

rp



(AWP / 27.11.2012 06h21)


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