Singapour : Le pétrole se repliait vendredi matin en Asie, en raison de prises de bénéfices après le rebond de la veille, et avant la publication des très attendus chiffres sur l'emploi aux Etats-Unis, indicateur clé sur l'état de santé du premier consommateur mondial d'or noir.Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en novembre perdait 24 cents, à 91,47 dollars, et le baril de Brent de la mer du Nord pour même échéance reculait de 40 cents, à 112,18 dollars.
Les opérateurs prenaient leurs bénéfices après le rebond de la veille, qui a vu le pétrole gagner quelque 3,50 dollars à New York et 4,40 à Londres.
Ce sont les opérateurs asiatiques qui ont effectué leurs transactions en prenant en compte les performances de la nuit dernière, a noté Jason Hughes, qui dirige la gestion pour les gros clients chez IG Markets Singapore.
Etant donné la hausse de 4% avant la session asiatique, on va voir les gens qui se disent +on est content de nos résultats cette semaine, on ne va pas attendre les chiffres sur l'emploi américain+ qui tombent plus tard, a-t-il ajouté.
Le Département du Travail publie vendredi les chiffres sur l'emploi pour le mois de septembre, qui ne devraient pas montrer de changement notable par rapport aux données moroses publiées pour le mois d'août, selon les analystes.
Les économistes estiment que l'amélioration du marché de l'emploi américain s'est sans doute poursuivie en septembre, mais vraisemblablement pas au point d'entraîner une nouvelle baisse du taux de chômage.
Jeudi, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en novembre s'était envolé de 3,57 dollars, à 91,71 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), après avoir plongé la veille de 3,75 dollars.
De même, à Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison pour même échéance avait terminé à 112,58 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), se hissant de 4,41 dollars par rapport à la clôture de mercredi. Il avait reculé la veille de 3,40 dollars.
Le rebond de jeudi était dû à une poussée d'inquiétudes en raison des tensions accrues entre la Syrie et la Turquie.
sm