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Le brut finit en nette baisse à New York, miné par la BCE

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(reprise de la veille)


New York - Les cours du pétrole ont terminé en nette baisse jeudi à New York, dans un marché déçu par l'absence de nouvelles mesures de la part de la Banque centrale européenne (BCE) pour répondre à la crise de la dette.

Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en septembre a cédé 1,78 dollar par rapport à la clôture de mercredi, à 87,13 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord, échangé sur l'IntercontinentalExchange (ICE) pour même échéance a terminé à 105,90 dollars, en baisse de 6 cents par rapport à la clôture de mercredi.

Les courtiers attendaient beaucoup (du président de la BCE, Mario) Draghi, et ils n'ont rien obtenu de spécial, et encore une fois l'Europe plombe les marchés, a commenté James Williams, de WTRG Economics.

Dès l'ouverture du marché new-yorkais, les cours du pétrole se sont orientés en baisse, plombés par l'espoir déçu d'une intervention de la Banque centrale européenne, après une déception similaire la veille avec la Réserve fédérale américaine, a commenté Matt Smith, de Summit Energy.

En effet, si la BCE a laissé sans surprise jeudi son principal taux directeur inchangé à 0,75%, son plus bas niveau historique, elle n'a pas répondu aux espoirs du marché qui attendait que M. Draghi concrétise sa promesse d'agir fermement contre la crise.

Il avait en effet affirmé la semaine dernière que la BCE était prête à tout pour sauver l'euro. Des propos qui avaient été interprétés comme le signal d'une possible intervention de la banque centrale sur les marchés obligataires afin de soulager des pays en difficulté de la zone euro, comme l'Espagne.

La déception des investisseurs s'est manifestée sur l'ensemble des marchés financiers, touchant au premier chef la monnaie unique européenne, qui est repartie en nette baisse face au dollar, accentuant la pression sur les cours de l'or noir.

En effet, le renchérissement du billet vert rendait moins attractifs les achats de brut libellés dans cette monnaie pour les acheteurs munis d'autres devises.

Les marchés espéraient l'annonce d'une relance de l'économie et, en son absence, l'appétit pour le risque des courtiers (a perdu) de sa force, a ajouté David Bouckhout, de TD Securities, notant que cela pénalisait les matières premières comme le pétrole, jugées plus risquées.

Historiquement, un environnement de récession économique et de demande stagnante pénalise les cours de l'or noir, a relevé de son côté James Williams.

Et si la récession empire en Europe, cela pourrait aussi toucher les Etats-Unis qui sont un grand partenaire commercial du Vieux continent, a-t-il ajouté. Sans compter les inquiétudes pour les économies de l'Inde et de la Chine.

Ainsi, dans le contexte actuel, plus que tout autre chose, les opérateurs sont inquiets pour la demande, a-t-il insisté.

rp



(AWP / 03.08.2012 06h21)


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