Vers 13H20 GMT (15h20 HEC), le baril de référence pour livraison en septembre gagnait 36 cents par rapport à la clôture de jeudi, à 89,75 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Si les chiffres du PIB avait été nettement plus forts qu'attendu, cela aurait rassuré ceux qui sont sceptiques à l'égard de la reprise américaine, alors qu'un chiffre bien plus bas, à l'inverse, aurait justifié une nouvelle mesure d'assouplissement monétaire de la Fed, souhaitée par les investisseurs, a expliqué Eric Bickel, de Summit Energy (groupe Schneider Electric).
Selon une première estimation officielle du produit intérieur brut (PIB) pour le 2e trimestre, la croissance économique des Etats-Unis, premier consommateur mondial de brut, a ralenti, augmentant de 1,5% après avoir progressé de 2,0% pendant les trois premiers mois de l'année.
Le chiffre du ministère du Commerce est toutefois supérieur à l'estimation médiane des analystes, qui tablait sur un taux de croissance de 1,2%.
Les opérateurs pétroliers s'attendaient à ce les chiffres du PIB soient terribles et accroissent les chances d'une nouvelle mesure d'assouplissement monétaire de la part de la Réserve fédérale, a également relevé Rich Ilczyszyn, analyste de iiTrader.com.
Les chiffres ont été légèrement meilleurs qu'attendus et la Fed est maintenant coincée, a fait valoir M. Ilczyszyn, expliquant que le marché craint désormais que la Fed repousse à nouveau une action que beaucoup jugeaient imminente, avec une réunion prévue la semaine prochaine.
Or, les chiffres du jour ne font que repousser (l'attente) à vendredi prochain, lorsque les chiffres de l'emploi seront publiés, a ajouté l'expert.
fah