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Les prix montent prudemment, le marché surveille toujours la Norvège

prix-du-petrole Londres Londres : Les prix du pétrole tentaient de se reprendre lundi en cours d'échanges européens, après leur chute de vendredi, dans un marché soutenu par la poursuite d'une grève perturbant la production de brut en Norvège mais toujours agité de craintes sur l'économie mondiale.

Vers 10H30 GMT (12H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août, échangé sur l'IntercontinentalExchange (ICE) de Londres, valait 99,00 dollars, en hausse de 81 cents par rapport à la clôture de vendredi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait 66 cents à 85,11 dollars.

Les cours du barils reprenaient leur souffle après avoir chuté vendredi de plus de 2,50 dollars à Londres comme à New York, sous le coup de chiffres décevants sur le marché du travail aux Etats-Unis, avec des créations d'emplois en juin moindre qu'attendu par les analystes.

Ce rapport décevant sur l'emploi américain a renforcé les inquiétudes sur la santé de l'économie mondiale et sur les perspectives de la demande de brut, mais les prix rebondissaient un peu lundi, un facteur de soutien étant l'échec persistant des négociations dans le conflit social paralysant le secteur pétrolier norvégien, soulignaient les experts du cabinet viennois JBC Energy.

La grève des employés du pétrole en Norvège, qui menace la quasi-totalité de la production d'hydrocarbures du pays, se poursuivait lundi, aucun accord n'ayant été trouvé dimanche lors de négociations entre représentant des employés et l'organisation patronale du secteur, OLF.

Pour tenter de résoudre cette grève, entamée le 24 juin par quelque 700 employés sur deux champs de la mer du Nord, l'OLF avait annoncé jeudi un lock out, c'est-à-dire une interruption, à partir du 10 juillet de l'activité pétrolière de ses membres.

Pour le géant pétrolier norvégien Statoil, ce lock-out signifiera l'arrêt de la production, soit une perte quotidienne de 1,2 million de barils de pétrole.

Il n'y a aucun signe d'un début de résolution de la grève. Après l'échec des discussions (entre les parties) dimanche, le lock out devrait être mis en place à partir de demain et paralyser la production norvégienne d'hydrocarbures et doper les cours du Brent coté à Londres, indiquaient les analystes du courtier PVM.

Les investisseurs digéraient par ailleurs l'annonce lundi d'une nouvelle baisse de l'inflation en Chine en juin, plus rapide qu'en mai, ce qui pourrait inciter le pays à assouplir davantage sa politique monétaire pour contrer le ralentissement de l'économie du pays.

La Chine, deuxième pays consommateur de brut, est aujourd'hui confrontée à un ralentissement de sa croissance que devrait confirmer vendredi le chiffre très attendu du Produit intérieur brut (PIB) pour le deuxième trimestre.

L'annonce par d'une nouvelle baisse de taux d'intérêt en Chine jeudi avait pesé sur les marchés, estimant que cette décision était de mauvaise augure pour les statistiques économiques attendues cette semaine dans le pays.

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(AWP / 09.07.2012 13h00)


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