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Chute à des plus bas depuis 3 mois, plombé par l'emploi américain

prix-du-petrole Londres Londres : Les cours du pétrole chutaient lourdement vendredi en fin d'échanges européens, plombés par le ralentissement inattendu des embauches aux Etats-Unis, qui a alimenté des inquiétudes sur la vigueur de la reprise de la première économie mondiale, la plus gourmande en brut.

Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin s'échangeait à 112,62 dollars, perdant 3,46 dollars par rapport à la clôture de jeudi. Le cours du Brent est tombé à 111,76 dollars en cours de séance, à son plus bas niveau depuis trois mois.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance abandonnait 4,17 dollars à 98,37 dollars, après être tombé à 97,83 dollars, un plus bas depuis le 2 février.

Le brut a été laminé sur les marchés cette semaine, enregistrant sa perte hebdomadaire la plus importante depuis septembre, relevait Craig Erlam, analyste chez Alpari UK.

Les cours de l'or noir étaient pénalisés depuis jeudi par des déclarations du secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), selon lequel les pays producteurs souhaitent que les prix reviennent à des niveaux soutenables pour les pays consommateurs.

Mais l'annonce vendredi d'un net ralentissement, que les observateurs n'avaient pas anticipé, des créations d'emplois aux Etats-Unis en avril ont considérablement accentué la pression sur les cours.

Les prix du brut ont lourdement chuté vendredi du fait d'une augmentation des craintes de ralentissement de la croissance mondiale, notait Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.

Les indicateurs américains moroses publiés ces derniers jours renforcent les doutes sur la reprise de la demande pétrolière des Etats-Unis, le premier consommateur mondial, et l'ampleur des stocks pétroliers dans le pays contribue à accentuer la pression sur les prix, observaient les analystes de Commerzbank.

Le rapport hebdomadaire du département américain de l'Energie (DoE) avait fait mercredi l'effet d'une douche froide pour le marché, en faisant état d'une nouvelle forte augmentation des stocks de brut aux Etats-Unis la semaine dernière.

Ces réserves, qui ont gonflé de près de 30 millions de barils en six semaines, atteignent désormais leur plus haut niveau depuis septembre 1990.

Aux inquiétudes sur la santé de l'économie américaine s'ajoutaient un mauvais indicateur européen. En effet, l'activité du secteur privé s'est contractée plus fortement que prévu en avril dans la zone euro, selon une deuxième estimation vendredi de l'indice PMI, laissant penser que les pays de l'Union monétaire pourraient être en récession plus longtemps qu'attendu.

ds



(AWP / 04.05.2012 18h31)


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