New York : Les cours du pétrole ont ouvert en repli mercredi à New York dans un marché attentiste avant la publication des stocks de brut aux Etats-Unis, en l'absence de nouveaux développements sur le front macro-économique.Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mai cédait 38 cents vers 13H15 GMT par rapport à la clôture de mardi, à 103,82 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Le marché continue à ralentir, a noté Tom Bentz, de BNP Paribas. On a atteint un palier et il n'y a rien de nouveau sur le front économique, c'est toujours la même inquiétude pour l'Espagne, où les taux obligataires donnent certaines sueurs froides au marché.
Avec cette situation en Espagne, les craintes pour la dette européenne (...) ont ravivé les inquiétudes pour la croissance de la demande en Europe, a résumé Matt Smith, de Summit Energy (groupe Schneider Electric).
L'absence de nouvelles données économiques oriente le marché à la baisse, a-t-il dit.
De manière générale, le WTI recule dans le sillage du Brent de Londres, a estimé M. Bentz. Le pétrole coté dans la capitale britannique se replie en effet depuis la décision, dévoilée lundi, d'inverser dès la mi-mai le sens de l'oléoduc Seaway aux Etats-Unis, qui relie le golfe du Mexique au plus gros terminal pétrolier du pays, à Cushing (Oklahoma, sud).
Cette mesure va ainsi entraîner une hausse de l'approvisionnement de l'Europe, ont expliqué des analystes.
Aux Etats-Unis, les opérateurs étaient partagés sur l'état des réserves de brut, alors que le département de l'Energie (DoE) doit publier son rapport hebdomadaire à 14h30 GMT.
Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires, le DoE devrait faire état d'une hausse de 900.000 barils des stocks de brut dans l'ensemble des Etats-Unis lors de la semaine achevée le 13 avril. Ces stocks ont gonflé de près de 19 millions de barils sur les trois semaines précédentes.
Les réserves d'essence sont quant à elles attendues en baisse de 1 million de barils, et celles de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) en recul de 300.000 barils.
sm