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Le brut termine en net recul à New York, dans un mouvement de correction

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(reprise de la veille)


New York - Les prix du pétrole ont terminé en net recul jeudi à New York, le marché s'inquiétant pour la croissance en Chine et en Europe, amorçant ainsi, selon certains analystes, un mouvement de correction après leur récente flambée.

Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mai a cédé 1,92 dollar par rapport à la clôture de mercredi, à 105,35 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a terminé à 123,14 dollars, en baisse de 1,06 dollar par rapport à la clôture de mercredi.

Les chiffres en provenance de Chine ont tout de suite pesé sur le marché, a commenté Rich Ilczyszyn, courtier chez iiTrader.com, alimentant des craintes pour la solidité de la demande énergétique au sein du deuxième pays consommateur de brut.

L'activité manufacturière en Chine s'est contractée en mars, chutant à un plus bas niveau en quatre mois, selon un indice provisoire publié jeudi par la banque HSBC qui confirme un ralentissement de la croissance dans la deuxième économie mondiale.

Les chiffres semblent montrer un certain ralentissement (de l'économie) et cela n'est pas positif du tout pour les cours du brut qui sont sur la défensive, a fait valoir Tom Bentz, de BNP Paribas.

Je pense que l'on s'est approché du haut du marché depuis la récente flambée des cours du brut, a estimé de son côté M. Ilczyszyn, et que nous assistons à une sorte de mouvement de correction, a-t-il ajouté.

Par ailleurs, à la suite des récentes déclarations de l'Arabie Saoudite, réitérant l'engagement du premier exportateur de brut de prévenir toute perturbation de l'offre mondiale en pétrole, les inquiétudes vis-à-vis de l'Iran (et de ses menaces de réduire l'approvisionnement en brut, NDLR) sont légèrement moins vives, a ajouté l'analyste.

Il y a beaucoup d'agitation politique actuellement dans le monde pour faire baisser les prix du pétrole (...) même si nous n'avons rien entendu de nouveau de la part d'Israël et de l'Iran au cours des deux dernières semaines, a remarqué le courtier de iiTrader.com.

Comme l'ont noté les experts de Commerzbank, la France semble désormais prête à envisager un recours à ses réserves stratégiques de brut pour enrayer la flambée des prix.

En outre, Barack Obama a assuré jeudi, depuis Cushing en Oklahoma (sud), ne pas être opposé à l'exploration pétrolière ni aux oléoducs, soulignant par ailleurs que de nouveaux forages aux Etats-Unis ne feraient pas à eux seuls baisser les prix de l'essence.

Cushing, principal terminal pétrolier aux Etats-Unis, constitue le point de départ de la portion sud de l'oléoduc géant controversé Keystone XL construit par le groupe canadien TransCanada, censé relier à terme les gisements du Canada aux raffineries situées au Texas (sud), au bord du golfe du Mexique.

Les efforts politiques ne sont pas vains, pour M. Ilczyszyn, qui leur reconnaît un certain effet psychologique, au moins à court terme.

rp



(AWP / 23.03.2012 06h21)


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