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Le brut finit stable à New York et se maintient à des sommets en 9 mois

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(reprise de la veille)


New York - Les cours du pétrole ont fini quasi-stables mercredi à New York, se maintenant à des sommets en neuf mois à la faveur des tensions toujours vives au Moyen-Orient qui faisaient craindre pour l'approvisionnement.

Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en avril, dont c'était le premier jour comme contrat de référence, a grignoté 3 cents par rapport à mardi sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), à 106,28 dollars.

A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour même échéance a clôturé à 122,90 dollars, en hausse de 1,24 dollar par rapport à la clôture de mardi.

Les prix ont grimpé de près de 10% depuis le début du mois à New York et les investisseurs ne semblent pas vouloir inverser tendance.

Après la hausse d'hier qui avait été causée par l'accord sur la Grèce, les cours sont restés soutenus aujourd'hui par le refus de l'Iran de laisser l'AIEA visiter des installations (nucléaires), a expliqué Phil Flynn, de PFG Best Research.

Le dossier nucléaire iranien a connu mercredi un nouveau développement alors qu'une visite à Téhéran d'une délégation de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), destinée à essayer de lever les doutes sur les objectifs iraniens, s'est achevée mardi dans une impasse.

Le chef de la délégation a expliqué n'avoir pas pu accéder à un site militaire controversé de Parchin ni formaliser la suite des discussions entre l'AIEA et l'Iran.

Ce genre d'annonces peut constituer la base d'un regain d'inquiétudes sur le marché. En décidant d'interdire certaines zones (et d'interrompre les négociations), l'Iran est de plus en plus isolé, a commenté Peter Beutel, analyste de Cameron Hanover.

Le marché se demande comment on va sortir de cette crise géopolitique, pour le moment il semble que ce soit impossible, a fait valoir M. Flynn.

D'autant que, emboîtant le pas des pays européens, les raffineries japonaises sont en train de réduire leurs achats de brut iranien et la compagnie chinoise Sinopec a déjà réduit ses volumes importés d'Iran, ont rapporté les analystes de Barclays Capital.

La hausse a toutefois été limitée par une certaine incertitude entourant l'avenir de la Grèce -le marché se demandant si la cure d'austérité sera respectée et suffisante- mais aussi par des mauvais chiffres industriels chinois.

L'activité manufacturière s'est à nouveau contractée en février en Chine, selon un indice publié mercredi par la banque HSBC, qui estime que les risques pour la croissance économique du géant asiatique se sont renforcés.

Ces informations à la baisse ont fourni un contrepoids aux craintes géopolitiques alimentées par l'Iran, a remarqué Matt Smith, de Summit Energy (groupe Schneider Electric).

Par ailleurs, les opérateurs attendaient les estimations hebdomadaires des stocks pétroliers américains par la fédération professionnelle API dans la soirée, avant les chiffres officiels du Département américain de l'Energie (DoE) jeudi. Les deux rapports ont été reportés d'un jour en raison d'une journée fériée lundi aux Etats-Unis.

Les analystes de Natixis ont indiqué s'attendre à une nouvelle hausse des réserves américaines. Mais avec les chiffres de l'activité industrielle et économique aux Etats-Unis qui s'améliorent graduellement, il faut s'attendre à ce que les produits comme le diesel commencent à mieux s'écouler dans les semaines à venir.

rp



(AWP / 23.02.2012 06h21)


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