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Le brut finit en hausse porté par les craintes sur l'offre iranienne

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(reprise de la veille)


New York - Les prix du pétrole ont terminé en hausse mercredi à New York, portés par l'intention affichée par l'Iran de revoir à la baisse ses exportations de brut à six pays européens, ce qui accroît les inquiétudes pour l'offre.

Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mars a gagné 1,06 dollar par rapport à la clôture de mardi, à 101,80 dollars, sur le New York Mercantile Exchange, selon des chiffres définitifs, révisés après des arbitrages.

A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril a terminé à 118,93 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en hausse de 1,58 dollar par rapport à la clôture de mardi.

Le marché a été principalement concentré sur l'Iran et sur ce qui va se passer là-bas, a affirmé Tom Bentz, de BNP Paribas.

Dès ce matin, la nouvelle que l'Iran avait l'intention de couper les exportations en direction de (six) pays européens a été la principale force de soutien des cours du brut, du fait des inquiétudes que cette annonce fait peser sur le front de l'offre, a-t-il poursuivi.

Selon une annonce sur le site de la télévision d'Etat iranienne, l'Iran a convoqué séparément les ambassadeurs de six pays européens (France, Italie, Espagne, Grèce, Portugal, Pays-Bas) pour leur signifier son intention de revoir à la baisse (les) ventes de pétrole qu'il leur destine.

Téhéran avait déjà menacé ces dernières semaines de mettre en place une interruption immédiate de ses ventes de pétrole à l'Europe (20% du total de ses exportations), après l'embargo décidé en janvier par l'Union Européenne (UE) sur le brut iranien.

Or, cet embargo européen, graduel, ne doit être mis complètement en place qu'en juillet, pour laisser le temps aux pays européens les plus dépendants du pétrole d'Iran (Grèce, Italie, Espagne) de trouver des sources d'approvisionnement alternatives.

Les chiffres hebdomadaires sur les réserves de brut qui ont été publiés ont également soutenu un peu le marché, étant plus positifs que prévu, a poursuivi le courtier.

Le Département américain de l'Energie (DoE) a annoncé mercredi une baisse inattendue, de 200'000 barils, des stocks de brut aux Etats-Unis sur la semaine achevée le 10 février, d'une hausse de 400'000 barils des stocks d'essence, et d'un recul de 2,9 millions de barils, très supérieur aux attentes, des réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage).

Sur le front de la demande, il y a également peut-être plus d'optimisme sur le marché au sujet de la Grèce, a ajouté M. Bentz.

Le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, s'est dit mercredi confiant dans le fait que toutes les décisions nécessaires concernant l'aide à la Grèce pourraient être prises lundi 20 février, date de la prochaine réunion de ce forum.

Par ailleurs, les nouvelles macroéconomiques ont eu un impact positif (sur les cours) avec des données favorables sur la croissance de l'Allemagne, a fait valoir Jim Ritterbusch de Ritterbusch and Associates.

Malgré une contraction de 0,3% au quatrième trimestre par rapport au trimestre précédent, le PIB de la zone euro a été un peu meilleur que prévu fin 2011, essentiellement grâce à une bonne surprise en France (+0,2%) et à un repli moins important que prévu en Allemagne (-0,2%).

Je pense que (dans ce contexte) les prix du but vont continuer à évoluer en hausse, a estimé M. Ritterbusch.

rp



(AWP / 16.02.2012 06h21)


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