Vers 14H15 GMT/15h15 HEC, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mars gagnait 1,20 dollar par rapport à la clôture de mardi, à 99,91 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
Le marché est plus confiant après la conclusion d'un accord en Grèce, a commenté Bart Melek, de TD Securities.
Après des négociations difficiles, un accord final sur le paquet de mesures de rigueur réclamées par les créanciers de la Grèce, UE et FMI, a été conclu jeudi au sein du gouvernement grec de coalition.
Le pays membre de la zone euro va ainsi pouvoir solliciter un nouveau plan d'aides dont il a besoin pour éviter de se retrouver en faillite.
Le billet vert s'échange à la baisse et cela tire à la hausse non seulement les prix du brut mais aussi des autres matières premières, libellés en dollars, a relevé M. Melek
Nous avons également eu d'assez bons chiffres d'inventaires, ce qui pousse également les prix du brut à la hausse, a estimé le courtier.
Le Département américain de l'Energie (DoE) a fait état mercredi d'une hausse de 300'000 barils des stocks américains de brut sur la semaine achevée le 3 février, un chiffre très inférieur au bond de 2,7 millions de barils attendu par les analystes, mais largement au-delà des estimations de la fédération professionnelle API, qui avait annoncé mardi soir une forte chute, de 4,5 millions de barils, de ces réserves.
En outre, il y a le grand froid en Europe, et l'élargissement un peu exagéré du +spread+ (l'écart de prix entre le WTI et le Brent de Londres), qui fait monter les cours du brut américain, a ajouté M. Melek.
Le Brent est en effet porté par les températures froides en Europe, alors que les Etats-Unis connaissent un hiver très doux, ce qui a certainement été un petit facteur de baisse, a fait valoir M. Melek.
rp