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Le brut finit en repli à New York, sur fond de prises de bénéfices

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(reprise de la veille)


New York - Les cours du pétrole ont terminé en repli mardi à New York, les investisseurs effectuant des prises de bénéfices alors que l'Iran n'a pas mis ses menaces à exécution après l'embargo décidé par l'Union européenne.

Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mars a cédé 63 cents par rapport à la clôture de la veille, pour finir à 98,95 dollars sur le New York Mercantile Exchange.

A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour même échéance a terminé à 110,03 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en baisse de 55 cents par rapport à lundi.

Une petite pause dans l'escalade avec l'Iran a aidé à presser les prix vers le bas, a noté John Kilduff, d'Again Capital. L'Iran n'a pas frappé, a ajouté Phil Flynn, analyste chez PFG Best.

Globalement, la séance de mardi se résume essentiellement à des prises de bénéfice, a observé M. Kilduff.

Les gens commencent à réaliser que (les menaces de fermer le détroit d'Ormuz) étaient plus de la fanfaronnade que quelque chose de sérieux, a dit M. Flynn, concédant que le risque persiste: (les Iraniens) peuvent toujours décider quelque chose de fou.

Téhéran a menacé ces dernières semaines de fermer ce détroit stratégique, où transite 35% du trafic pétrolier mondial, face aux sanctions engagées par les pays occidentaux pour empêcher les exportations pétrolières de l'Iran et pousser le pays à renoncer à son programme nucléaire controversé.

Ces menaces n'ont toutefois pas dissuadé les pays de l'Union européenne d'imposer lundi un embargo pétrolier graduel contre Téhéran.

Dans l'ensemble, la décision a eu peu d'impact sur les prix du baril, d'abord parce que cet accord était largement attendu (par les investisseurs) et ensuite parce que la mise en place graduelle de l'embargo n'implique pas de changement important à court terme, ont noté les experts de Commerzbank.

La hausse du dollar a également pesé sur les cours, ont remarqué les analystes. Le baril étant libellé en monnaie américaine, tout renchérissement du billet vert pénalise les investisseurs munis d'autres devises.

En outre, il y a toujours beaucoup d'inquiétude pour l'Europe: que s'y passe-t-il', a lancé M. Flynn, alors que la pression s'intensifie sur les banques et le gouvernement grec, qui négocient la restructuration de la dette du pays méditerranéen, épicentre de la crise européenne de la dette publique.

La situation de la Grèce inquiète le marché et on a vu (mardi) des gens vendre en réaction à cette incertitude, a expliqué M. Kilduff.

Les marchés commencent à s'impatienter de la prolongation des discussions entre le gouvernement grec et les créanciers privés, représentés par le chef du lobby des banques, Charles Dallara et le Français Jean Lemierre.

Les discussions portent sur l'effacement de 100 milliards d'euros de la dette du pays. Le plan en discussion comporte un effacement partiel de la dette grecque et un échange d'anciennes obligations contre de nouveaux titres, avec au centre des tractations la rémunération accordée à ces derniers.

Mardi, M. Dallara a réitéré son refus d'aller au-delà de 50% de décote sur une base volontaire, appelant la Grèce et ses partenaires à honorer l'accord conclu fin octobre en ce sens.

rp



(AWP / 25.01.2012 06h21)


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