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En ordre dispersé dans un marché sans direction

prix-du-petrole Londres Londres : Les cours du pétrole évoluaient en ordre dispersé jeudi en fin d'échanges européens, en petite hausse à Londres et en légère baisse à New York, dans un marché déboussolé après la dégringolade des cours de la veille, et des signaux contradictoires sur l'économie américaine.

Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier s'échangeait à 105,59 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 57 cents par rapport à la clôture de mercredi.

Sur le New York Mercantile Exchange, le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance perdait 64 cents, à 94,31 dollars.

Mercredi, les cours du brut avaient perdu jusqu'à plus de 5 dollars à Londres et près de 6 dollars à New York suite au relèvement des quotas de production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), avec en toile de fond la flambée du dollar face à l'euro.

Les 12 Etats membres de l'OPEP se sont entendus mercredi à Vienne sur un plafond de 30 millions de barils par jour (mb/j) pour leur offre conjuguée, en légère hausse par rapport à leur quota précédent datant de trois ans, afin de se mettre en adéquation avec leur niveau de production actuelle.

La production de l'Opep, qui pompe 35% de l'or noir mondial, avait atteint en novembre 30,68 mb/j, selon l'Agence internationale de l'Energie (AIE).

La situation après la réunion est la même qu'avant: l'Arabie saoudite va continuer à ajuster sa production à la hausse ou à la baisse en fonction de la demande et (du volume de production) en Libye, prévenait Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.

L'Arabie saoudite est le plus gros producteur du cartel de l'Opep, et l'un des principaux au monde.

Mais la tendance des cours dépend plus à court terme de l'environnement économique mondial et moins des fondamentaux (de l'offre et de la demande, ndlr) du marché pétrolier, notaient les analystes de Commerzbank.

Ainsi, comme la chute de la veille, le léger rebond de l'or noir était aidé par les mouvements du dollar.

Mercredi, les cours du brut avaient été nettement pénalisés par le renforcement du billet vert, qui a atteint son niveau le plus élevé depuis début janvier face à l'euro. L'appréciation du billet vert rend moins attractifs les achats de matières premières libellées en dollar, comme le brut, pour les investisseurs munis d'autres devises.

Le léger accès de faiblesse du billet vert jeudi pouvait donc donner un coup de pouce au rebond des cours de l'or noir.

L'indécision des investisseurs n'était d'ailleurs pas aidée par des indicateurs américains mitigés.

L'activité manufacturière de la région de Philadelphie et celle de la région de New York, se sont accélérées au mois de décembre et les nouvelles demandes hebdomadaires d'allocation chômage sont tombées à leur plus bas niveau de mai 2008 selon des chiffres publié jeudi.

Mais la production industrielle des Etats-Unis a reculé en novembre contrairement aux attentes.

ds



(AWP / 15.12.2011 18h25)


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