Vers 14h20 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en janvier, qui avait ouvert en hausse, reculait de 78 cents par rapport à mercredi, à 99,71 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
La Banque centrale européenne a décidé jeudi de baisser son principal taux directeur à 1%, sans surprise.
Mais le marché était déçu par la révision en forte baisse par l'institution de Francfort de la prévision de croissance en zone euro l'an prochain, à 0,3% contre 1,3% espéré jusqu'ici, à cause essentiellement de la forte incertitude liée à la crise de la dette, selon son président Mario Draghi.
Pour cette année, la BCE a maintenu sa prévision de 1,6%, et elle a livré une première attente pour 2013, en l'occurence une croissance de 1,3% en zone euro. En matière d'inflation, l'institution attend une accalmie progressive, avec un taux prévu à 2,7% cette année, 2% en 2012 puis 1,5% en 2013.
L'abaissement du taux directeur européen même si il avait déjà été anticipé par le marché, est favorable à la hausse, car cela va favoriser l'ajout de liquidité, a insisté Phil Flynn, de PFG Best Research.
Par ailleurs, on a aussi un bon recul des inscriptions au chômage, ce qui montre que la situation continue de s'améliorer aux Etats-Unis, s'est-il félicité.
Les nouvelles inscriptions au chômage sont tombées à leur niveau le plus faible en un peu plus de dix mois avec 381'000 demandes d'allocations de chômage dans le pays du 27 novembre au 3 décembre, soit 6% de moins que la semaine précédente. Les analystes s'attendaient à environ 395'000 nouveaux enregistrements.
C'est bien mieux qu'espéré, a commenté Matt Smith de Summit Energy (groupe Schneider Electric), expliquant que le marché commence à envisager un baril autour de 150 dollars alors que les tensions géopolitiques continuent de croître en l'Iran et l'Occident.
cha