New York : Les prix du pétrole évoluaient en légère baisse mardi à l'ouverture à New York, des indicateurs économiques meilleurs que prévu aux Etats-Unis tempérant les inquiétudes générées par les tensions sur le marché de la dette européen.Vers 14H10 GMT/15h10 HEC, sur le New York Mercantile Exchange, le baril de light sweet crude pour livraison en décembre s'échangeait à 98,02 dollars, en recul de 12 cents par rapport à la veille.
En baisse dans les échanges électroniques précédant la séance à la criée, les cours ont réduit leurs pertes à la publication de statistiques économiques pas mauvaises aux Etats-Unis, le premier pays consommateur d'or noir, selon Matt Smith, de Summit Energy (groupe Schneider Electric).
Sur le plan de la consommation, les ventes de détail y ont progressé de 0,5% en octobre, ce qui traduit un ralentissement mais reste un peu mieux que prévu. En qui concerne l'industrie, l'activité manufacturière de la région de New York se stabilise après cinq mois de baisse, selon l'indice Empire State du mois de novembre, remonté de manière inattendue en territoire positif.
Ces relatives bonnes surprises n'ont pas suffi à faire repartir à la hausse les cours du brut.
Le marché continue de regarder l'Europe. Les taux de certains pays montent et le marché s'inquiète de la manière dont ces pays vont payer leurs dettes, a expliqué Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.
Cela se traduit par des mesures d'austérité, ce qui affecte la demande de pétrole, a-t-il poursuivi.
Les Bourses européennes baissaient après une émission de dette en Espagne, le pays n'ayant pas atteint son objectif de lever 3,5 milliards d'euros malgré des taux à plus de 5% pour des titres à échéance 12 et 18 mois.
Les taux des titres de la dette publique de l'Italie repassaient au delà de 7%.
rp