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Le brut finit en légère hausse à New York, en pause avant le week-end

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reprise de vendredi soir


New York - Les prix du pétrole ont terminé sur une légère hausse vendredi à New York au terme d'une séance calme, les investisseurs effectuant une pause en espérant que le week-end permettra d'y voir plus clair sur la situation en Grèce.

Le baril de light sweet crude pour livraison en décembre a fini à 94,26 dollars sur le New York Mercantile Exchange, en hausse de 19 cents par rapport à la clôture de jeudi.

A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour même échéance a fini à 111,97 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,17 dollars par rapport à la clôture de jeudi.

On a observé un peu de répit, entre un G20 qui a été un non-événement et la situation en Grèce qui semble se jouer ce soir, a expliqué John Kilduff, analyste chez Again Capital.

Sous pression internationale, à commencer par celle du couple franco-allemand, Athènes a finalement abandonné son projet de référendum sur le plan européen, perçu comme une menace pour la stabilité de la monnaie commune.

Le lancement du plan anti-crise reste toutefois tributaire des débats au Parlement grec où le Premier ministre Georges Papandréou, dont la majorité est fragile, devait affronter un vote de confiance à partir de 22H00 GMT.

M. Papandréou doit surtout préparer une alliance avec la droite pour garantir la mise en place des mesures d'austérité.

On espère que la Grèce va vraiment accepter d'appliquer le plan de sauvetage (...), ce qui va dissiper beaucoup d'incertitude et d'instabilité en Europe, a estimé Bart Melek, analyste chez TD Securities.

Le marché cherche un élément catalyseur, qui pourrait être une sortie de crise en Grèce, ou des stocks américains en baisse mercredi, a souligné M. Kilduff.

Les chiffres du marché de l'emploi américain -considérés comme un baromètre majeur pour évaluer la santé économique du pays, premier consommateur mondial de brut- n'ont pas réussi à dynamiser le marché pétrolier car jugés ternes.

Le taux de chômage a reculé de 0,1 point en octobre, pour atteindre 9,0%, son plus faible niveau en six mois. C'est mieux que ce qu'attendaient les analystes, mais le net ralentissement du solde net des embauches pendant cette période -80'000 créations de postes, soit 50% de moins qu'en septembre- a déçu le marché.

Ces chiffres sont vraiment ternes, a jugé Matt Smith, de Summit Energy (groupe Schneider Electric).

Les fondamentaux ne sont toujours pas particulièrement bons, sans être négatifs non plus, a dit de son côté M. Melek.

L'annonce surprise jeudi d'une baisse de 0,25 point, à 1,25%, du principal taux directeur de la Banque centrale européenne (BCE) a en outre été encore saluée par le marché.

La réduction du taux de la BCE a aidé à remettre de l'ordre dans un monde fou, a souligné Phil Flynn, de PFG Best Research.

De manière générale, a tempéré JPMorgan, les inquiétudes actuelles au sujet de la croissance économique mondiale ne devraient pas faire oublier la contraction à court terme des réserves de pétrole qui pourraient encore plus se resserrer cet hiver et donc continuer à pousser à la hausse les cours de l'or noir.

rp



(AWP / 07.11.2011 06h21)


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