Vers 13H10 GMT, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude pour livraison en novembre s'échangeait à 80,91 dollars, en baisse de 5,01 dollars (5,8%) par rapport à la veille.
Le marché a été très déçu du communiqué de politique monétaire de la Fed, a résumé Tom Bentz, de BNP Paribas.
Après la publication de son résumé en fin de séance mercredi, les cours ont commencé à baisser et continuent à chuter jeudi, a-t-il poursuivi.
Le marché pétrolier suivait les places boursières européennes, en pleine déprime au lendemain de la réunion de la Fed. L'institution a annoncé de nouvelles mesures de soutien à l'économie, visant à faire baisser les taux d'intérêt à long terme.
Mais le dispositif de la banque centrale ne revient à aucune nouvelle injection de liquidités sur les marchés et les analystes ont affiché un certain scepticisme quant à son efficacité.
Et le communiqué a déprimé le marché, en relevant les risques significatifs qui pèsent sur l'économie des Etats-Unis, premier pays consommateur d'or noir, ont relevé les analystes de Commerzbank.
La Fed a qualifié la reprise économique de lente et souligné les risques importants qui la menacent.
Ces déclarations, en plus de faire dégringoler les indices boursiers européens, ont fait bondir le dollar, au plus haut depuis février face à l'euro. Or, tout renchérissement du billet vert rend le brut moins attractif pour les investisseurs munis d'autres devises.
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