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Le brut termine en baisse à New York à 87,96 dollars le baril

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reprise de vendredi soir


New York - Le pétrole a terminé en baisse vendredi à New York, subissant des prises de bénéfices d'investisseurs moins rassurés que la veille sur la probabilité d'une résolution rapide de la crise de la dette en Europe.

Le baril de light sweet crude pour livraison en octobre a terminé en baisse de 1,44 dollar sur le New York Mercantile Exchange, à 87,96 dollars le baril.

A Londres, sur l'Intercontinental Exchange (ICE), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre a clôturé stable à 112,22 dollars, contre 112,30 jeudi soir.

Le repli de vendredi à New York s'explique par des prises de bénéfice et par des inquiétudes sur le résultat de la réunion en Pologne réunissant les ministres européens des Finances et leur homologue américain, a commenté à l'AFP John Kilduff, analyste chez Again Capital.

Il y a eu hier une réaction favorable à l'action des banques centrales et à ce que la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy ont dit sur le maintien de la Grèce dans l'euro. Ca a un peu aiguisé l'appétit des investisseurs pour le risque, a résumé Bart Melek, de TD Securities.

Les marchés ont été euphoriques jeudi après la décision de la Banque centrale européenne, la Banque nationale suisse, la Banque d'Angleterre, la Banque du Japon et la Réserve fédérale des Etats-Unis d'élargir l'approvisionnement des marchés en dollars, afin de soutenir le secteur bancaire européen actuellement dans la tourmente.

Mais le déroulement de la réunion des ministres européens des Finances en Pologne, vendredi, a quelque peu douché l'optimisme des investisseurs.

Exceptionnellement invité, le secrétaire au Trésor américain Timothy Geithner a exhorté la zone euro à mobiliser plus d'argent, demandant aux pays de l'Union monétaire d'augmenter leur Fonds de secours pour les Etats en difficulté (FESF).

Aujourd'hui, on voit bien que la situation n'est pas si facilement en voie de résolution. La pression sur le secteur bancaire va se maintenir et ça va continuer à avoir un effet sur la demande, a poursuivi M. Melek pour expliquer les prises de bénéfice.

Autre facteur baissier: le retour de la production libyenne sur le marché va sans doute intervenir alors que la demande n'aura pas repris, a noté l'analyste

La Libye est en train de produire du pétrole +nouveau+ qui devrait être prêt à être livré dans le nord-est du pays d'ici 10 jours, ont indiqué les analystes de Commerzbank, citant des sources libyennes.

Les économistes de Barclays appellent toutefois à la prudence à ce sujet, notant que le Koweït et l'Irak avaient connu d'importants délais avant de retrouver leurs capacités de production.

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a estimé possible lundi que la Libye revienne à une production à pleine capacité dans moins d'un an et demi.

La production libyenne, de 1,6 million de barils par jour avant le soulèvement armé contre le régime du colonel Kadhafi, est tombée à quelques dizaines de milliers de barils seulement ces dernières semaines.

rp



(AWP / 19.09.2011 06h21)


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