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Le pétrole de nouveau sans direction après son rebond de la veille

prix du petrole LondresLondres: Les prix du pétrole reprenaient leur marche hésitante jeudi en cours d'échanges européens, stoppant ainsi la progression engagée la veille dans le sillage de l'annonce d'une baisse des stocks américains de brut.
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 47,18 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1 cent par rapport à la clôture de mercredi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, prenait 4 cents à 45,79 dollars.

Les cours du Brent et du WTI, déjà fébriles mercredi au début des échanges européens, étaient parvenus à se reprendre dans le sillage de la publication du rapport du département américain de l'Énergie (DoE) sur l'état des stocks pétroliers aux États-Unis, clôturant finalement dans le vert.

"Le WTI a suivi un parcours en montagnes russes imprévisible avec des prix oscillant nonchalamment entre pertes et gains alors qu'une myriade de rapports économiques a fourni des signaux mitigés", notait Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.

Les prix se sont donc affichés en hausse sur la séance mercredi, éloignant ainsi le WTI du plus bas en deux mois signé juste avant la publication des statistiques du DoE, ces dernières ayant montré une baisse des réserves de brut pour la neuvième semaine consécutive lors de la semaine achevée le 15 juillet aux États-Unis, ajoutait M. Otunuga.

De l'avis de la plupart des analystes néanmoins, les chiffres publiés par le DoE sont plus que mitigés et loin de justifier un rebond durable des cours du brut, ce qui explique sans doute qu'ils aient rapidement renoué avec la volatilité qui les caractérise depuis le début du mois de juillet.

"C'est peut-être le déclin du pétrole brut qui a attiré l'attention mais dans l'ensemble, le rapport hebdomadaire (du DoE) était tout sauf haussier", faisait notamment remarquer Tamas Varga, analyste chez PVM.

Le recul de 2,3 millions de barils des stocks de pétrole brut, qui plus est conforme aux attentes des analystes, ainsi que la légère baisse de 200.000 barils des réserves de produits distillés étaient en effet largement contrebalancés par une augmentation des stocks d'essence de près d'un million de barils, au moment où les investisseurs s'inquiètent de ne pas les voir se résorber, comme cela est généralement le cas en période estivale.

"Cette dernière catégorie est bien plus baissière que les déclins combinés des stocks de pétrole brut et de produits distillés", relevait M. Varga, même si selon lui, la bonne performance des cours à la suite de ces chiffres pouvait aussi s'expliquer par des données encourageantes sur la demande.

De leur côté, les analystes de Commerzbank précisaient que la réduction des réserves américaines de brut était d'abord due à une forte hausse du taux de traitement des raffineries, qui a presque atteint à nouveau son niveau record de juillet 2015 et ainsi plus que compensé la hausse des importations.

Ils estimaient en outre que la nouvelle légère hausse enregistrée par la production américaine (+ 9.000 barils par jour) n'était due qu'à la poursuite de la normalisation de la production pétrolière en Alaska, qui a grimpé de près de 40.000 barils par jour la semaine dernière.

"Sans cet élément spécifique, la production de pétrole américaine aurait diminué sensiblement", concluaient-ils.

(c) AFP

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