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Le pétrole rebondit une semaine avant la réunion des pays producteurs

prix du petrole New YorkNew York: Les cours du pétrole ont bondi en clôture vendredi à New York dans un marché semblant avoir basculé dans l'optimisme à neuf jours d'une réunion entre grands pays producteurs, perçue comme une chance d'amorcer un rééquilibrage de l'offre.
Le cours du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en mai a gagné 2,46 dollars à 39,72 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), pour une progression de plus de 11% en quatre séances.

A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin a gagné 2,51 dollars à 41,94 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE). Il a atteint vers 15H30 GMT le niveau de 42,01 dollars, un maximum depuis plus de deux semaines.

"Il n'y a rien de concret" pour justifier la hausse de vendredi, "mais les différentes actualités (sur la réunion du 17 avril) combinée à la baisse surprise des stocks de brut aux Etats-Unis ont changé l'état d'esprit du marché", a estimé Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.

- Baisse des puits aux USA

En dépit du scepticisme de nombreux analystes, les préparatifs de la réunion prévue à Doha, deux mois après que l'Arabie Saoudite et la Russie ont commencé à défendre l'idée d'un gel de production, continuent à donner de l'élan au marché. Elle doit réunir plusieurs pays producteurs, certains membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), d'autres non.

Selon Jasper Lawler, chez CMC Markets, le manque d'entrain des investisseurs à vendre avant cette réunion, au cas où l'Arabie saoudite et la Russie parviendraient à sortir de leur chapeau un gel de la production, explique la forte progression des cours.

"L'anticipation de la réunion de Doha pourrait aussi dominer la semaine à venir. Notre point de vue est depuis longtemps qu'un certain type d'accord sera conclu, même sans la pleine participation de l'Iran, mais aussi que cela ne changera pas grand-chose", estimaient de leur côté les analystes de Capital Economics.

"Au mieux, (cet accord) gèlera la production de la plupart des pays de l'Opep et de la Russie à ses niveaux records actuels, ce qui pourrait aider à stabiliser les prix. Cependant, une poursuite de la reprise des prix exigera des preuves supplémentaires de réductions de l'offre hors-Opep et d'une demande en hausse afin de rééquilibrer le marché", poursuivaient-ils.

Dans ce contexte général d'optimisme, la nouvelle baisse du nombre de puits en activité aux Etats-Unis (-8 unités) annoncée par Baker Hughes n'a guère influé sur les cours, venant juste confirmer les espoirs de baisse de la production américaine, ce qui contribuerait également à faire entrevoir une réduction des excédents.

En tout état de cause, "l'Iran continue à solder une production qu'il a fait augmenter pour récupérer des parts de marché, ce qui devrait largement compenser le déclin de la production américaine et contribuer à la prolongation des excédents d'offre par rapport à la demande", notait Tim Evans, chez Citi.

(c) AFP

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