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Le pétrole rebondit à New York, poussé par une baisse des stocks de brut

prix-du-petrole New YorkNew York: Les cours du pétrole coté à New York ont rebondi mercredi, stoppant provisoirement leur chute, après l'annonce d'une baisse des stocks de brut aux Etats-Unis.
Le prix du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en janvier, a gagné 54 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) pour s'établir à 56,47 dollars.

A Londres, le baril de Brent pour livraison en janvier s'est redressé de façon plus marquée, gagnant 1,17 dollar à 61,18 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).

A New York, en baisse à l'ouverture, les cours du brut se sont redressés jusqu'à gagner plus de deux dollars, après l'annonce par le département américain de l'Énergie (DoE) d'une baisse de 800.000 barils des stocks de brut aux Etats-Unis, lors de la semaine achevée le 12 décembre.

L'ampleur de ce rebond était assez surprenante, vu que la baisse des stocks est somme toute assez réduite, a jugé James Williams, de WTRG Economics.

En effet, la baisse est nettement inférieure à ce qu'attendaient les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires, qui tablaient sur un recul de 1,9 million de baril.

Pour James Williams, un élément du rapport était cependant susceptible de stimuler les cours: la forte hausse (de 4,1%) de la demande moyenne d'essence au cours des quatre dernières semaines, par rapport à l'an dernier. Il a souligné qu'elle pouvait s'expliquer par une hausse de la consommation à l'approche des fêtes.

Le rebond des cours s'est cependant amoindri après la parution à 19h00 GMT du communiqué du comité de politique monétaire (FOMC) de la Réserve Fédérale des Etats-Unis (Fed), qui a maintenu ses taux proches de zéro.

Le marché s'est affaissé après (le communiqué) de la FOMC, qui a renforcé le dollar, ce qui rend moins intéressant l'achat de pétrole, souvent libellé en monnaie américaine, a expliqué Gene McGillian, de Tradition Energy.

Alors que la séance s'achevait, on a vu réapparaître les peurs qui nous ont conduit à des plus bas niveaux en cinq ans, et le marché s'est remis à se demander jusqu'où il peut tomber, a-t-il ajouté.

Après une stabilisation mardi, se posait en effet la question de la pérennité du rebond de mercredi, alors que le baril de brut a perdu à New York près de la moitié de sa valeur depuis mi-juin, et que l'offre reste surabondante.

Dans ce contexte, le Kurdistan irakien a dit prévoir une hausse de ses exportations de pétrole vers la Turquie, tandis que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) continue d'attendre de voir, sans sembler envisager de réduire sa production, ce qui pèse toujours sur les cours, a noté John Kilduff d'Again Capital, avant la publication des stocks américains de brut.

La décision de l'Opep de ne pas intervenir sur les prix du pétrole en conservant son objectif de production inchangé à 30 millions de barils par jour lors de la dernière réunion du cartel fin novembre à Vienne a changé la donne sur les marchés pétroliers. Depuis la réunion, le cartel campe sur sa position de laisser les prix du marché se rééquilibrer d'eux-mêmes.

Cependant, si les inquiétudes sur le surplus d'offre continuent à peser sur les prix, des experts estiment que la légère hausse des cours pourrait augurer d'une stabilisation du marché, qui a également bénéficié mercredi d'une vague d'achats à bon compte.

Murmurez-le doucement, mais on pourrait bien être en train de voir les prémices d'une stabilisation des prix du pétrole, a commenté Chris Beauchamp analyste chez IG.







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