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Le brut recule nettement à New York, plombé par des prévisions maussades

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(reprise de la veille)


New York - Les prix du pétrole ont nettement reculé mercredi à New York et à Londres, plombés par des prévisions économiques maussades de croissance mondiale et asiatique et des craintes persistantes sur la politique monétaire américaine.

Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en juillet a abandonné 1,88 dollar à 93,13 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet a fini à 102,43 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en baisse de 1,80 dollar par rapport à la clôture de mardi.

En baisse à l'ouverture, les prix de l'or noir ont ensuite creusé leurs pertes alors que le marché digérait la révision à la baisse par l'Organisation de coopération et de développement économique, l'OCDE, de ses prévisions de croissance mondiale.

"Les perspectives de croissance maussade à l'échelle mondiale mais surtout asiatique, avec une révision à la baisse de l'activité économique chinoise ont lourdement pesé sur le marché", a ainsi noté Bart Melek, de TD Securities.

Les experts de l'OCDE se sont montrés en effet plus pessimistes dans le passé sur les perspectives de croissance des grandes économies, à l'exception notable du Japon, et ont revu en baisse la croissance mondiale pour 2013 de 3,1% contre 3,4% attendus en novembre dernier.

En Chine, qui n'est pas un pays membre de l'OCDE, la croissance en 2013 devrait être inférieure aux attentes "pour la deuxième année d'affilée", selon l'OCDE.

Le Fonds monétaire international (FMI) a lui aussi abaissé mercredi de 8% à "environ 7,75%" sa prévision de croissance pour la Chine en 2013.

D'autre part, aux Etats-Unis, "le marché est pénalisé par des inquiétudes croissantes concernant la Réserve fédérale américaine (Fed) qui pourrait être amenée à ralentir le rythme de ses rachats d'actifs à mesure que l'économie s'améliore", a noté Phil Flynn, de Price Futures Group.

Les opérateurs craignaient un changement de cap de la Fed à double titre: il se traduirait d'une part par une baisse de l'attractivité des achats jugés risqués, comme le brut, et il tendrait d'autre part à pousser le dollar à la hausse, rendant les achats d'or noir, libellés dans cette monnaie, moins intéressants pour les acheteurs munis d'autres devises.

Sur le plan de l'offre, les investisseurs guettaient avec prudence l'ouverture d'une réunion de l'Opep vendredi à Vienne.

Le ministre saoudien du pétrole Ali al-Nouaïmi, dont le pays est le principal producteur de l'organisation, avait déclaré mardi à son arrivée dans la capitale autrichienne que le marché était "bien approvisionné" et était "dans un environnement idéal", selon des propos rapportés par l'agence Dow Jones Newswires.

Le marché attendait aussi les chiffres hebdomadaires du Département américain de l'Energie (DoE) sur les stocks pétroliers jeudi, après un jour de décalage dû au lundi férié aux Etats-Unis. Ces réserves sont considérées comme un baromètre de la demande du pays, premier consommateur mondial de brut.

Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires, les stocks de brut devraient avoir reculé de 400.000 barils. Les stocks de produits distillés (qui incluent le gazole et le fioul de chauffage) sont attendus en hausse de 100.000 barils, et ceux d'essence, très surveillés avant la période estivale des grands déplacements automobiles, devraient avoir diminué de 300.000 barils.

rp



(AWP / 30.05.2013 06h21)


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