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Le brut ouvre en net repli à New York avant les stocks hebdomadaires

prix-du-petrole New York New York : Les cours du pétrole étaient en net repli mercredi à New York peu après l'ouverture, dans un marché tablant sur l'annonce en matinée d'une forte hausse des stocks de brut aux Etats-Unis.

Vers 13H20 GMT/15h20 HEC, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mai cédait 1,93 dollar par rapport à la clôture de mardi, à 105,40 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

Avant la diffusion des chiffres hebdomadaires officiels du département de l'Energie américain (DoE) sur les niveaux de réserves d'or noir aux Etats-Unis, attendus vers 14H30 GMT, les investisseurs tablaient sur une forte hausse des stocks, "ce qui pèse sur les cours", ont constaté les experts de CommerzbanK.

Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires, le DoE devrait faire état d'une hausse de 2,2 millions de barils des stocks de brut lors de la semaine achevée le 23 mars, ce qui alimente les inquiétudes pour la demande, qui reste terne, du premier consommateur mondial de pétrole.

L'association professionnelle American Petroleum Institute (API), a quant à elle, fait état d'une hausse de 3,6 millions de barils la semaine dernière.

Le repli des cours est aussi "lié à la possibilité de libération d'une partie des réserves stratégiques de pétrole de la part des Etats-Unis et apparemment d'autres pays (...) comme la France", a estimé John Kilduff, de Again Capital.

Renforçant les rumeurs de la volonté des Etats-Unis de mettre à disposition une partie de ses réserves d'hydrocarbures, le ministre français de l'Energie, Eric Besson, a déclaré mercredi que la France était "favorable à puiser dans ses réserves stratégiques de pétrole" afin de lutter contre la hausse des cours du brut, en soulignant que "ce sont les Etats-Unis qui l'ont demandé".

Par ailleurs, "les chiffres des commandes de biens durables (publiés mercredi) étaient plus faibles qu'attendu", a-t-il souligné malgré une progression de 2,2% par rapport à janvier. "Or il faut vraiment que les données économiques soient très positives pour que les cours du pétrole se maintiennent à de tels niveaux", a précisé M. Kilduff.

rp



(AWP / 28.03.2012 15h49)


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